Au menu des échanges entre la délégation de la Cédéao conduite par l’ancien président Nigérian Goodluck Jonathan et la junte malienne, La durée de la prolongation de la période de transition. Les deux parties tenteront de trouver un « délai raisonnable.»
Les autorités maliennes à nouveau invité à la table des négociations. C’est un agenda chargé qui attend Goodluck Jonathan à Bamako, le médiateur de la Communauté économique ouest-africaine échangera avec plusieurs partie prenantes de la crise malienne notamment les membres du Comité local de suivi de la transition - les représentants à Bamako de l’Union africaine, de la Cédéao et de la Minusma -, ainsi que des diplomates en poste au Mali mais aussi et surtout les autorités de transition : des rencontres sont prévues avec plusieurs ministres (Affaires étrangères et Administration territoriale notamment) et avec le président de transition, le colonel Assimi Goïta, selon un projet de programme dont la confirmation reste attendue selon RFI.
Cette rencontre revêt une importance capitale pour les deux parties. D’abord pour le Mali, Le pays cherche à obtenir le plutôt possible la levée des sanctions économiques et financières infligées depuis le 9 janvier par la Cédéao. De son côté, l’organisation de la Communauté économique ouest-africaine, veut éviter que les militaires auteurs du coup d’État d’août 2020 ne s’éternise au pouvoir.
« Délai raisonnable »
De nouvelles propositions ont été faites ces derniers moments entre autres : l’Algérie, qui avait offert ses services de médiation, le pays évoque seize mois maximum, tout comme l’Union africaine, le Ghanéen Nana Akufo-Addo, président en exercice de la Cédéao, pense que douze mois seraient « acceptables.» Quant au Cadre qui rassemble les partis maliens d’opposition : ils préconisent un allongement limité à neuf mois suffisent pour conduire élections.
Les différentes parties s’engageront à trouver un « délai raisonnable » pour l’organisation des futures élections présidentielle et législatives.
Les autorités maliennes de transition avaient indiqué en fin décembre cinq ans, puis quatre ans de plus, pour apporter des révisions avant d’organiser des élections. Une option rejetée par la Cédéao.
Jean Baptiste Bodo