C'était l'un des projets phare de la Cop 15 qui s'est déroulée à Abidjan, La Grande muraille verte : Projet qui vise la mise sur pieds d'une végétation verte allant sur 15km, passant de l'Afrique de l'Ouest à l'Afrique de l'Est. Ce projet indicateur avait plusieurs objectifs à savoir la plantation des arbres, le développement durable et enfin la création des emplois.
Ce grand projet d'envergure mondiale a été initié en 2007 lors de la Cop 2015 par les pays africain. Il peine jusqu'à présent à décoller. Depuis 15 ans le projet qui avait pour ambition d'aménager 100 millions d'hectares n'a jusqu'à présent que recouvert 4 millions d'hectares. Cette initiative devait être bénéfique dans l'optique de résorber l'épineux problème de désertification dans le Sahel dans la mésure ou 135 millions de personnes sont touchées par les problèmes de sécheresse.
Pour des experts, la zone du sahel est très aride car la pluviométrie est casiment en baisse. L'élevage et les troupes d'animaux étant l'unique moyen de substitance des populations consomment pratiquement la casitotalité des jeunes plantations. Il faut aussi noter que l'un des freins à cette mise en place c'est la guerre. Depuis près de 10 ans le sahel est en proie à des guerres et le Djihadisme qui monte de plus en plus, ce qui freine inéluctablement ce projet générateur d'emplois.
Un moyen de lutte contre la pauvreté
Pendant des années, la Grande muraille verte a manqué de financement, de moyens et d'un réel suivi des différents États. Les États ne s'adonnent pas énormément pourtant, beaucoup souffrent jusqu'ici de la désertification. Ce projet était vraiment vu comme une solution paliative à ce fléau. Le problème est également global car, elle vise non seulement à lutter efficacement contre les gaz à effet de serre, responsable de la dégradation de la couche d'ozone mais aussi la lutte contre le chômage et le sous emploi fréquent dans cette région d'Afrique.
Dans sa conception, l'idée première est de mettre en place des techniques agricoles adaptées aux zones arides avec un type de plantes capables de supporter le climat de cette région. Dans cette région d'Afrique, les pluies sont rares et le type de climat est soudo-sahelien.
Jusqu'à présent ce projet novateur se heurte encore à des volontés politique précaires, mais il serait judicieux que les différents États qui ont signé ce protocol s'assoient de nouveau pour repenser comment relancer de manière efficace la Grande muraille verte.
Bera Cruz