À six mois de la présidentielle brésilienne, l'actuel président est plus que jamais en ballotage défavorable, ceci à cause notamment du retour sur la scène politique de cadors.
En octobre prochain, les brésiliens sont appelés à désigner leur futur président de la République. Le choix se fera entre l'actuel titulaire du poste qui jouit d'un bilan contrasté, et un cador de l'opposition de gauche, qui devra choisir entre les anciens présidents Luis Iñacio Lula Da Silva (2003-2011) et Dilma Roussef (2011-2016). Les deux anciens dirigeants jouissent d'une grande côte auprès des milieux ouvriers et jeunes, déçus de la politique fiscale et écologique du président sortant.
En embuscade, Marina Silva et Gleisi Hoffmann, actuelle présidente du parti des travailleurs, pourraient aussi se poser en concurrents sérieux face à Bolsonaro.
De son côté, le président Bolsonaro semble serein. Malgré un bilan en demi-teinte, à cause notamment des effets néfastes de la crise liée au coronavirus, une politique d'agression envers l'écologie et d'exaltation du sentiment nationaliste, il peut compter sur un bilan positif sur le plan de la sécurité, de l'emploi et sur les retraites. Aussi, la multiplication des partenariats stratégiques par son pays a aidé à stabiliser la balance de paiement du Brésil et à accélérer la relance. Des arguments qui peuvent jouer en sa faveur pour l'obtention d'un second mandat.
Bera Cruz