Le lieutenant-colonel a vu sa demande de libération conditionnelle rejetée par la chambre de contrôle du tribunal militaire de Ouagadougou.
Le lieutenant-colonel Émmanuel Zoungrana, va devoir de nouveau rester derrière les barreaux. Incarcéré depuis le 10 janvier, il espérait obtenir une libération provisoire. Mais non.
La chambre de contrôle du tribunal militaire de Ouagadougou, a rejeté sa demande de mise en liberté provisoire.
Ecrivain dans une autre vie, il est avec d'autres personnes soupçonnées par les autorités de Ouagadougou, d'avoir préparé une tentative de coup d'État contre le président de l'époque Roch Marc Christian Kaboré. Le lieutenant-colonel Zoungrana, le cerveau présumé de l'opération, est poursuivi pour "déstabilisation d'institutions et blanchiment d'argent".
Il avait été initialement libéré en février dernier par la chambre de contrôle du tribunal de Ouagadougou. Mais la décision a été annulée par le tribunal militaire de Ouagadougou, qui a de nouveau ordonné sa détention.
Bera Cruz