Il s'agit d'un rapport remis par une commission ad hoc à la junte au pouvoir pour rétablir l'ordre constitutionnel.
La commission ad hoc a été créé en début février. La mission qui lui était assigné était relative à la durée de la transition et un retour à la constitution. Des sources indiquent que le rapport que la commission a présenté à la junte est une proposition de 30 mois avant un retour à la normale.
Un élément qui fait l'objet de plusieurs négociations entre la CEDEAO et le pays des Hommes intègres. Pour l'instance sous-régionale, le délai de la transition doit être court.
Si un juste milieu est trouvé, ça va permettre que les sanctions infligés le 28 janvier au Burkina après le coups d'État, soit levées.
Dans le rapport, il est également indiqué la mise sur pied d'un gouvernement de 20 membres maximum. Par ailleurs, la commission suggère la création d'un organe législatif qui ne doit pas excéder cinquante personnes.
<<La restauration de l'intégrité du territoire, la consolidation de la paix pour un retour des déplacés internes, la bonne gouvernance et le retour à un ordre constitutionnel nouveau, ont été donnés. Nous avons jugé utile de joindre une charte des valeurs pour soutenir la refondation>> a expliqué Mariame Ouattara, présidente la commission ad hoc.
Ces propositions de charte et d'agenda sont prévus pour être soumis aux différents partis politiques du pays, des syndicats et autres organisations de la société civile.
De quoi apporter une touche de satisfaction au Lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, leader de la junte. Pour lui, <<l'œuvre de refondation dans laquelle nous sommes collectivement engagés s'appuiera sur une vision claire du devenir que nous voulons pour notre pays, un pays qui renoue avec la paix, la sécurité et une gouvernance fondée sur les valeurs d'intégrité, de travail et de solidarité.>>
La commission ad hoc était composé de 15 membres. On retrouve parmi eux des juristes, des sociologues, des économistes et des officiers de l'armée.
Bera Cruz