Le président réélu de la République française devra agir dans l'urgence et frapper un grand coup, avant les législatives prévues en juillet prochain.
Passée l'euphorie de la victoire à l'élection présidentielle du 24 avril, Emmanuel Macron doit frapper un grand coup. Alors qu'il a promis de mener une réforme écologique lors de son second mandat, une majorité de français selon les sondages souhaitent le voir cohabiter avec l'opposition, et la meilleure occasion sera certainement les élections législatives de juin prochain.
Jean Luc Mélenchon, mais aussi Marine Le Pen, se sont déjà positionnés pour obtenir le maximum de sièges lors de ce scrutin, pour pouvoir gêner suffisamment le président durant les cinq prochaines années. Si eux cherchent à former une union populaire, les partis traditionnels qui ont atteints leurs scores les plus bas lors du scrutin présidentiel feront certainement cavaliers seuls.
Les divergences au sein de l'opposition française peuvent nourrir le camp du président Macron. À l'Elysée, ça travaille déjà. On cite même quelques noms. Elisabeth Borne est celle qui a la meilleure côte. La ministre du Travail jouit d'un bon capital confiance du président, en plus du fait qu'elle est très aimée par la droite française. Si cela se confirme, elle deviendrait la seconde femme après Édith Cresson (1991-1992), à occuper ce poste.
D'autres noms sont aussi cités, comme celui de Julien De Normandie, ministre de l'Agriculture ou même de Christian Estrosi, le maire de Nice. À Gauche de la Macronie, Christophe Castaner, président du groupe parlementaire La République En Marche à l'assemblée nationale et Richard Ferrand, président de ladite assemblée peuvent bien tirer leur épingle du jeu.
Bera Cruz