Depuis quelques jours, la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest a envoyé une délégation au Mali, pour trouver les solutions relatives à l'alternance à la tête de l'État. Cette mission était conduite par l'ancien Chef de l'État du Nigeria Goodluck Jonathan, médiateur de la CEDEAO.
Le médiateur de la CEDEAO a quitté Bamako dimanche sans résultats probants pour les differentes parties. Au cours de ces échanges de deux jours entre le médiateur de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest et les autorités maliennes, en vue du retour des civils aux affaires, n'a pas été positif.
Installée au pouvoir à la suite de deux pushs, la junte militaire affirme avoir fixé un délai de 36 mois, la durée la transition. Décision qui sera refusée de la part du médiateur.
D'après un communiqué du Président de la junte militaire au pouvoir publier dans la soirée de dimanche l'on apprend que le Chef de l'État malien, a proposé un délai de 29 mois, ramené à 24 mois. Décision qui sera refusée une fois par Goodluck Jonathan.
De son côté la CEDEAO a proposé une transition de 12 à 16 mois, assorti d'une élection présidentielle qui verra l'accession d'un civil au pouvoir. Il précise également que l'organisme qui sera en charge de cette élection doit être neutre.
Il faut rappeler que depuis le début de cette crise, la CEDEAO a puni le Mali en fermant les frontières avec les pays voisins en allant jusqu'à geler ces compte logés dans la banque centrale Ouest-africaine.
Gabriel ONANA