Deux ans déjà que la Covid-19 décime le monde, et s'impose dans notre actualité permanente. Alors que l'Afrique est relativement épargnée, l'occident enregistre à elle seule les deux tiers de contaminés et de décès à travers le monde. Plus un jour, un mois ne passe sans l'obligation vaccinale, le virus et les restrictions ne fassent des pas conséquents dans ces pays.
Les variants découverts en Europe ou en Amérique ne se comptent plus. Pendant plusieurs mois, les activités dans tous les secteurs et notamment sportifs ont été à l'arrêt, à cause de l'état de contamination de certains pays. Malgré tout ceci, c'est l'Afrique qui a encore dû donner l'exemple, et notamment le Cameroun.
Alors que toutes les activités sportives sont à l'arrêt dans le monde, le Cameroun prend sur lui d'organiser le championnat d'Afrique des nations (CHAN), avec du public. Une batterie de mesures sanitaires sont mises en place, et la compétition se déroule sans accroc. Le Maroc est sacré vainqueur. Au lendemain de ce tournoi, les restrictions sont levés en occident pour ce qui est du sport. Aujourd'hui, alors que le Cameroun est en passe d'organiser la plus grande fête de l'histoire du football africain, des voix se lèvent pour réclamer de meilleures garanties sanitaires. Face à ceci, le gouvernement de la République du Cameroun a déployé une batterie de mesures dont le testing et la vaccination avant d'entrer dans les stades. Les Camerounais, resilients depuis le début de la crise sanitaire sont d'ailleurs très ouverts à cette idée. Déjà qu'ils ont peu de soucis à se faire. La peur pourrait venir de ceux qui partis du monde entier viendront ici, dans notre pays, avec toute sorte de gènes. Ils n'iront pas forcément dans les stades, mais dans les fanzones et les sites touristiques. Nos autorités doivent être prudentes et veiller à un testing systématique dès leur arrivée au Cameroun. Le Cameroun reusira sa CAN, sans Covid et rabattra le caquet à tous ces pessimistes qui sous toutes les coutures ont déjà tentés de priver le peuple Camerounais de sa fête.
Paul Reinhard WANDJI