C'est le lundi 9 octobre que l'Algérie a annoncé la suspension de sa médiation avec le Niger en attendant des garanties de la part de Niamey dont l'adhésion au processus est prise avec circonspection. Au centre des appréhensions algériennes, l'échec des échanges entre les deux pays sur le programme et le contenu de la visite pour des discussions préparatoires du chef de la diplomatie algérienne à Niamey. Le premier ministre nigérien avait déclaré avoir appris l'acceptation de la médiation algérienne sur les réseaux sociaux, accusant à demi-mot l'Algérie de manipulation. Alger s'interroge alors sur la volonté réelle de Niamey d'aller à la table des négociations. En août dernier, l'Algérie avait proposé des discussions politiques inclusives "pendant six mois au maximum pour tenter de résoudre la crise au Niger . Le 27 septembre par lettre officielle, les autorités nigeriennes de la transition avaient informé de leur acceptation de la participation algérienne dans la résolution de la crise à laquelle leur pays est confronté .