« çà y est , nous pouvons commencer à affréter les avions qui vont envoyer  les migrants illégaux au Rwanda et ceci dès demain ! » .Rishi Sunak , le premier Ministre anglais pavoise et  lance un ouf de soulagement . Hier, après l’adoption de la mesure lui permettant enfin , après une grosse bataille juridique, d’envoyer  les migrants en aller simple vers le Rwanda attendre,  la fin toutes les procédures immigration,  là-bas loin de la terre britannique et des paradis européens.

De quoi s’agit-il donc, pourquoi toute cette agitation autour de cette loi anglaise ?

Cette loi est d’abord une loi d exception. Elle vient par son caractère inique et inhumain, créer une sorte de caution légale pour une procédure qui bafoue, plus que tout , les droits élémentaires des êtres humains et leur droit élémentaire à aller se refugier,  loin de ses terres natales, si sa vie était en grand danger.

Cette décision, mille fois repoussée par les parlementaires britanniques a été enfantée « in Vivo »  par une faune des technocrates concupiscents, froids et cyniques, qui pensent pouvoir résoudre le difficile problème de l’immigration par des solutions, magiques et brutales, dénuées de considérations morales ou humanitaires primaires.

Critiques de toutes les organisations de droits de l’homme

Cette décision contrevient avec toutes les logiques et tous les présupposés moraux ou philosophiques que l’Europe prône et dont elle se gargarise. Quel triste signal, fait par l’Europe aux dictatures ; celles la-mêmes  qui sont souvent critiquées par une Europe hypocrite  et donneuse de leçons au reste du monde. Enfin,  comment expliquer que le gouvernent britannique soit prêt à envoyer des populations fragilisées vers une dictature en guerre permanente ? C’est ni plus ni moins envoyer des pauvres gens à la merci d’une dictature, un pays où les crimes et les brutalités policières sont monnaies courantes. Alors, « le Ruanda est il si sûr pour les migrants ? » Voila  la grande question.

Ce problème de « la sous-traitance de l’accueil de émigrés »  est une vraie question morale. On vend des grappes de migrants contre des espèces sonnantes et trébuchantes; pour le Rwanda ;  « 500 millions de livres », payés au Ruanda par an, pour traiter de  la chair humaine. L’humain devient une marchandise comme une autre.