En République démocratique du Congo, environ 250 experts se sont rassemblés à Kinshasa sous l'égide de l'organisation mondiale de la santé l'OMS et de l'Africa CDC pour mettre sur pied des stratégies afin limiter non seulement la propagation mais aussi d'éradiquer le virus MPOX encore appelé variole simienne sur le continent africain.
Selon les récentes données, la situation du virus MPOX en Afrique est alarmante avec plus de 92 000 cas humains signalés dans plus de 110 pays. En République démocratique du Congo pour le compte de l'année 2023, 14 600 cas de la variole simienne ont été signalés et 654 décès ont été enregistrés. La RDC est donc classée dans la liste des pays les plus touchés par la maladie.
Dans le cadre de la lutte contre cette pathologie qui constitue un véritable problème de santé publique en Afrique, les experts qui se sont réunis à Kinshasa se sont engagés à coordonner leurs efforts en matière de diagnostic, d'optimisation des laboratoires et de recherche sur les vaccins.
Pour la responsable du bureau exécutif de l'Africa CDC le Dr. Ngashi Ngongo, il faudra faciliter le renforcement des capacités de préparation et de réponses pour atténuer l'impact du MPOX en Afrique et au delà . Il faudra aussi penser au renforcement de la surveillance effective. Les capacités des laboratoires nationaux, l'engagement auprès des communautés touchées et la réponse aux épidémies ne sont pas en reste.
Et pour accompagner ces efforts, l'organisation mondiale de la santé s'est engagée à jouer pleinement sa partition à travers le renforcement des capacités de surveillance, la communication autour des risques et l'engagement communautaire. Toujours dans l'optique de faire face au virus MPOX, les ministres de la santé d'environ 12 pays africains ont pris l'initiative de mettre ensemble un plan d'action.