Quinze des vingt candidats à l'élection présidentielle au Sénégal ont réclamé un scrutin dans six semaines au plus tard. Tous appellent à ce que le nouveau scrutin soit tenu au plus tard avant le 2 avril prochain date à laquelle le mandat du président sortant Macky Sall doit s'achever.

Les candidats insistent aussi sur la non modification des listes définitives des candidatures déjà validées. Un document y relatif a été signé par quelques principaux candidats dont Bassirou Diomaye Faye, détenu pour incitation à la violence et Khalifa Sall, ancien maire de Dakar.

Samedi dernier dans la capitale sénégalaise, les manifestations avaient encore eu lieu dans les rues pour faire pression sur l'organisation du scrutin présidentiel.

C'est à cause des controverses liées à la disqualification de certains candidats et d'allégations de corruption que le report de la présidentielle prévue le 25 février avait été décidé par le président sénégalais.

Macky Sall avait alors rassuré de qu'il s'engagera un dialogue national ouvert afin de réunir toutes les conditions d'une élection libre transparente et inclusive. Une décision que les dirigeants de l'opposition et les candidats avaient rejeté en la qualifiant de "coup d'État".

Le conseil constitutionnel a annulé en fin de semaine dernière le report de l'élection présidentielle décidé par le président Macky Sall affirmant qu'une telle décision était inconstitutionnelle.