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Gaza, conflit israélo-palestinien : les Autorités égyptiennes vont s’associer à l’Afrique du sud pour poursuivre Israël devant la CIJ

C’est un tournant dans le conflit qui déchire l’état juif et la Palestine ; le ministère des affaires étrangères a annoncé se tenir au coté de l’Afrique du sud devant la CIJ, la Cour Pénale Internationale, pour demander des comptes à Israël, face à ce que les autorités égyptiennes considèrent comme « l'augmentation de la gravité et de l'étendue des attaques israéliennes contre les civils palestiniens dans

la bande de Gaza", le ciblage systématique et répété par Israël des civils et la destruction des infrastructures" et son incitation "au déplacement des Palestiniens" sic.

Israël ignore la décision de la CIJ selon l'Afrique du Sud

En Afrique du Sud, la ministre chargée des affaires étrangères Naledi Pandor a indiqué que Israël avait ignoré la décision de la CIJ rendue publique la semaine dernière par le plus haut tribunal des Nations Unies en poursuivant des tueries à Gaza.

La Cour Pénale Internationale Confirme l'Arrivée de Rodrigo Duterte : Enquête sur les Crimes Contre l'Humanité et la "Guerre Contre la Drogue" aux Philippines

La Cour Pénale Internationale (CPI) a confirmé avoir officiellement reçu la communication concernant Rodrigo Duterte, l'ancien président des Philippines. Cette annonce marque une étape cruciale dans l'enquête menée par la CPI sur les crimes contre l'humanité qui auraient été commis aux Philippines dans le cadre de la "guerre contre la drogue" lancée par Duterte. OMONDO.info vous décrypte les enjeux de cette affaire complexe, les obstacles à la justice, et les perspectives pour les victimes de cette campagne sanglante.

Rodrigo Duterte : une "guerre contre la drogue" controversée et sanglante

Rodrigo Duterte a été président des Philippines de 2016 à 2022. Dès son élection, il a lancé une "guerre contre la drogue" d'une ampleur sans précédent, qui a fait des milliers de morts. Selon les chiffres officiels, plus de 6.000 personnes ont été tuées par la police dans le cadre de cette campagne. Les organisations de défense des droits de l'homme estiment, quant à elles, que le nombre réel de victimes pourrait dépasser les 30.000, si l'on inclut les personnes tuées par des groupes paramilitaires ou des justiciers autoproclamés.

La "guerre contre la drogue" de Duterte a été vivement critiquée par la communauté internationale, qui a dénoncé les violations des droits de l'homme, les exécutions extrajudiciaires, et l'impunité dont bénéficient les auteurs de ces crimes.

 

 

La CPI : une enquête pour crimes contre l'humanité

Face à l'inaction des autorités philippines, la Cour Pénale Internationale (CPI) a ouvert une enquête en 2021 sur les crimes contre l'humanité qui auraient été commis dans le cadre de la "guerre contre la drogue" de Duterte.

La CPI est une juridiction internationale permanente, compétente pour juger les personnes accusées des crimes les plus graves qui touchent la communauté internationale : génocide, crimes contre l'humanité, crimes de guerre, et crime d'agression.

L'enquête de la CPI sur la situation aux Philippines porte sur les faits commis entre le 1er juillet 2016 et le 16 mars 2019, date à laquelle les Philippines se sont retirées du Statut de Rome, le traité fondateur de la CPI. La CPI estime toutefois qu'elle reste compétente pour juger les crimes commis pendant la période où les Philippines étaient parties au Statut de Rome.

Les obstacles à la justice : le retrait des Philippines de la CPI et le manque de coopération des autorités

L'enquête de la CPI sur la "guerre contre la drogue" de Duterte se heurte à de nombreux obstacles. Le premier d'entre eux est le retrait des Philippines du Statut de Rome, qui complique considérablement l'accès des enquêteurs de la CPI au territoire philippin et leur capacité à recueillir des preuves et à interroger des témoins.

Le second obstacle est le manque de coopération des autorités philippines, qui ont toujours nié les accusations de crimes contre l'humanité et qui ont refusé de collaborer avec la CPI.

Malgré ces obstacles, la CPI a affirmé sa détermination à poursuivre son enquête et à traduire les responsables de ces crimes devant la justice.

Les enjeux de l'enquête de la CPI : la lutte contre l'impunité et la reconnaissance des victimes

L'enquête de la CPI sur la "guerre contre la drogue" de Duterte est d'une importance capitale, car elle vise à lutter contre l'impunité et à rendre justice aux victimes de cette campagne sanglante.

Cette enquête est également un signal fort envoyé aux dirigeants du monde entier, qui pourraient être tentés de commettre des crimes contre l'humanité en toute impunité. Elle rappelle que ces crimes ne resteront pas sans réponse et que les responsables seront traduits devant la justice internationale.

Enfin, cette enquête est une reconnaissance pour les victimes de la "guerre contre la drogue" de Duterte, qui ont longtemps été oubliées et marginalisées. Elle leur offre l'espoir que justice sera faite et que leurs souffrances seront reconnues.

 

 

Conclusion

Il est encore difficile de prédire l'issue de l'enquête de la CPI sur la "guerre contre la drogue" de Rodrigo Duterte. Les obstacles sont nombreux, et le manque de coopération des autorités philippines constitue un défi majeur pour la Cour.

Cependant, l'ouverture de cette enquête est déjà une victoire pour les victimes de cette campagne sanglante, qui ont longtemps été privées de justice et de reconnaissance. Elle envoie également un message clair aux dirigeants du monde entier : les crimes contre l'humanité ne resteront pas impunis, et les responsables seront traduits devant la justice internationale.

L'enquête de la CPI pourrait également contribuer à une réconciliation nationale aux Philippines, en permettant de faire la lumière sur les crimes commis, de reconnaître la souffrance des victimes, et de mettre en place des mécanismes de justice transitionnelle pour réparer les préjudices.

La CPI devra faire preuve de détermination, d'indépendance, et de professionnalisme pour mener à bien son enquête et surmonter les obstacles qui se dressent sur son chemin. Elle devra également veiller à protéger les témoins et les victimes, qui risquent de subir des pressions et des représailles.

L'avenir de la justice aux Philippines dépendra de la capacité de la CPI à mener à bien son mandat et à traduire les responsables de ces crimes devant la justice. Il dépendra également de la volonté des autorités philippines de coopérer avec la CPI et de mettre en place des politiques respectueuses des droits de l'homme et de l'état de droit.

 

Zelensky exige un tribunal spécial pour juger Poutine et ses alliés

L’annonce a fait l’effet d’une bombe sur la scène internationale : le Conseil de l’Europe, qui réunit 46 pays, a décidé la création d’un tribunal spécial pour juger les responsables de la guerre en Ukraine, à la demande expresse du président Volodymyr Zelensky1. L’objectif est clair : que tous les criminels de guerre, « y compris Poutine », soient traduits en justice pour le crime d’agression. Ce projet inédit marque une étape majeure dans la lutte contre l’impunité et la défense du droit international.

Un tribunal pour juger l’agression contre l’Ukraine

Depuis le début de l’invasion russe en février 2022, l’Ukraine et ses alliés réclament la mise en place d’une juridiction internationale capable de juger les plus hauts responsables politiques et militaires russes. La Cour pénale internationale, compétente pour juger les crimes de guerre, a déjà lancé des enquêtes, mais ne peut pas poursuivre le crime d’agression sans l’accord du Conseil de sécurité de l’ONU, où la Russie dispose d’un droit de veto. Le tribunal spécial voulu par Zelensky vise à combler cette lacune et à envoyer un signal fort : l’agression d’un État souverain ne restera pas impunie.

Les défis juridiques et diplomatiques

La création d’un tel tribunal pose de nombreux défis : il faudra déterminer sa compétence, son siège, ses règles de procédure et garantir l’indépendance de ses juges. Surtout, il faudra surmonter les obstacles diplomatiques, la Russie et ses alliés rejetant toute légitimité à une telle instance. Mais pour Zelensky et ses soutiens, l’enjeu est existentiel : il s’agit de défendre l’ordre international fondé sur le droit, contre la loi du plus fort.

 

L’impact sur la guerre et la justice internationale

Ce tribunal pourrait avoir un effet dissuasif sur les responsables russes, mais aussi sur d’autres dirigeants tentés par l’aventure militaire. Il s’inscrit dans une évolution plus large du droit international, où la responsabilité des chefs d’État et de gouvernement est de plus en plus affirmée. Les précédents du tribunal pour l’ex-Yougoslavie ou le Rwanda montrent que la justice internationale, même lente, peut finir par rattraper les criminels de guerre.

Un message à la communauté internationale

En exigeant la création de ce tribunal, Zelensky adresse un message à tous les États : la solidarité avec l’Ukraine passe aussi par la défense des principes universels. Pour l’Europe, qui a soutenu cette initiative, il s’agit de réaffirmer son attachement au droit et à la justice, alors que la guerre menace de s’enliser. Pour les victimes ukrainiennes, c’est l’espoir d’une reconnaissance et d’une réparation, même symbolique.

En conclusion, la création d’un tribunal spécial pour juger les crimes d’agression en Ukraine marque une avancée majeure dans la lutte contre l’impunité des dirigeants. Cette initiative, portée par Zelensky et soutenue par l’Europe, pourrait redéfinir les règles du jeu international et renforcer la primauté du droit sur la force.