Le président finlandais a signé un accord de sécurité historique avec l'Ukraine, marquant un engagement fort envers la stabilité régionale dans un contexte de tensions persistantes entre la Russie et l'Ukraine. L'accord, signé à Kyiv, comprend un programme d'aide de 188 millions d'euros, mettant l'accent sur la défense aérienne et l'armement lourd. Cette initiative souligne l'importance croissante des relations entre l'Ukraine et les pays européens dans le contexte géopolitique actuel.
Un pas significatif vers la sécurité régionale
La signature de cet accord entre Kyiv et Helsinki représente un pas significatif vers la consolidation de la sécurité régionale dans une période marquée par l'incertitude et les défis sécuritaires. Alors que la guerre entre la Russie et l'Ukraine continue de peser sur la région, cette initiative témoigne de la volonté des deux pays de renforcer leur coopération en matière de défense et de sécurité.
La guerre en Ukraine et les conflits au Moyen-Orient : un défi de compréhension mutuelle
La guerre en Ukraine, déclenchée par l'invasion russe en février 2022, a causé d'immenses souffrances et destructions. De même, les conflits en Libye depuis 2011 et les guerres récurrentes entre Israël et le Hamas à Gaza ont semé la dévastation et le chaos dans ces régions. Face à ces crises majeures, le reste du monde est stupéfait par le soutien inconditionnel des États-Unis à Israël, y compris envers le Premier ministre Benjamin Netanyahou, sous l'influence des groupes extrémistes. Cette position affaiblit la crédibilité et l'autorité morale de l'Occident.
Comprendre les craintes russes
Si la position russe d'avoir attaqué l'Ukraine est difficilement défendable au regard du droit international, il ne faut pas être naïf. Depuis un certain temps, la Russie voit l'OTAN s'approcher de ses frontières, ce qu'elle perçoit comme une menace existentielle. On peut légitimement se demander si les États-Unis accepteraient qu'une puissance tierce vienne s'installer à leurs portes et former des forces hostiles. Il n'y a pas de solution miracle pour résoudre la crise ukrainienne. Il faut tenir compte des craintes, vraies ou supposées, de la Russie, tout en faisant respecter le droit international et la volonté des peuples à choisir librement leur destinée.
Reconnaître les erreurs pour reconstruire des ponts
Pour retrouver sa force morale et sa voix sur la scène internationale, l'Occident doit faire preuve d'humilité et reconnaître ses propres erreurs passées. Cela lui permettrait de revendiquer plus légitimement ses traditions des droits humains et d'universalisme. Les contradictions de l'Occident, prônant la démocratie tout en soutenant des autocraties, minant les cultures locales au lieu de les respecter, ont nui à sa crédibilité auprès des peuples non occidentaux. En admettant ces failles et en s'engageant sur la voie du dialogue et de la compréhension mutuelle, l'Occident pourrait reconstruire des ponts solides avec le reste du monde. Cela lui donnerait plus de poids pour promouvoir une résolution pacifique et durable des conflits actuels.
Construire la paix dans l'humilité et le respect
Seule une approche humble, reconnaissant les différences culturelles, les craintes sécuritaires légitimes et les erreurs passées de part et d'autre, permettra de bâtir un avenir de paix durable. L'Occident doit renouer avec ses idéaux fondateurs de droits humains et de respect des peuples. Au lieu d'imposer ses vues de manière unilatérale, il doit favoriser le dialogue et la réconciliation, en impliquant toutes les parties prenantes sur un pied d'égalité. C'est à ce prix que l'Occident retrouvera la légitimité nécessaire pour contribuer à résoudre les crises actuelles, de l'Ukraine à Gaza en passant par la Libye, dans le respect mutuel.
400 millions de dollars, c'est le montant total de l'appui humanitaire que l'Arabie Saoudite vient de donner à Kiev. Mohammed Ben Salman, le Prince héritier saoudien et le Chef d'État ukrainien Volodymyr Zelensky ont eu un échange téléphonique à propos. Un geste humanitaire qui montre une fois de plus la position particulière et controverse du royaume devant les acteurs du conflit en Ukraine.
Alors que le monde entier a les yeux rivés sur Paris pour les Jeux Olympiques de 2024, un autre événement significatif se déroule en coulisses. Bachar el-Assad, président de la Syrie, est en visite à Moscou, un geste symbolique qui défie l'ordre occidental. Cette rencontre, couplée à des mouvements diplomatiques stratégiques, comme la visite du ministre des Affaires étrangères ukrainien en Chine, pourrait bien marquer un tournant dans l'équilibre mondial.
Moscou montre sa force
Réception de Bachar el-Assad
La visite de Bachar el-Assad à Moscou est lourde de sens :
- Soutien affirmé de la Russie: En recevant le président syrien, Moscou réaffirme son soutien indéfectible à un allié clé au Moyen-Orient.
- Défi à l'Occident: Cette rencontre est perçue comme un défi direct aux sanctions et à l'isolement diplomatique imposés par les pays occidentaux.
Diplomatie active
Pendant que Paris célèbre les Jeux, Moscou s'active sur le front diplomatique :
- Réception de diplomates: La Russie accueille des diplomates de divers pays, renforçant ses alliances et ses positions sur la scène internationale.
- Stratégie de puissance: Ces rencontres montrent la volonté de la Russie de s'affirmer comme une puissance incontournable dans les affaires mondiales.
La Chine reçoit le ministre des Affaires étrangères ukrainien
Une rencontre stratégique
La visite de Dmytro Kouleba, ministre des Affaires étrangères ukrainien, en Chine est également significative :
- Recherche de soutien: L'Ukraine cherche à renforcer ses alliances face à l'agression russe.
- Rôle de la Chine: En recevant Kouleba, la Chine montre son intérêt pour jouer un rôle plus actif dans la résolution du conflit ukrainien.
Vers la bascule du monde ?
Un nouvel ordre mondial en marche
Ces mouvements diplomatiques indiquent une possible redéfinition des alliances et des équilibres mondiaux :
- Affaiblissement de l'ordre occidental: Les actions de la Russie et de la Chine montrent une volonté de contester l'hégémonie occidentale.
- Multipolarité croissante: Le monde semble se diriger vers un système multipolaire où plusieurs puissances régionales et mondiales coexistent et s'affrontent.
Conclusion
Alors que Paris brille sous les feux des projecteurs des Jeux Olympiques, des événements tout aussi cruciaux se déroulent en coulisses. La visite de Bachar el-Assad à Moscou et la réception du ministre ukrainien en Chine montrent que le monde est en pleine mutation. Ces mouvements diplomatiques pourraient bien marquer le début d'un nouvel ordre mondial, où l'Occident devra composer avec des puissances émergentes déterminées à jouer un rôle de premier plan.
Un soutien réaffirmé malgré les défis
Le président américain Joe Biden a annoncé une nouvelle aide militaire à l'Ukraine, suite à un appel téléphonique avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Cette décision réaffirme l'engagement des États-Unis envers l'Ukraine face à l'invasion russe.
Détails de l'aide annoncée
- Nature de l'aide : équipements militaires (détails à préciser)
- Objectif : renforcer les capacités défensives de l'Ukraine
Déclarations de Biden
Le président américain a souligné :
- "L'Ukraine est toujours un pays libre"
- "La guerre prendra fin avec une Ukraine libre, souveraine et indépendante"
Contexte international
- Poursuite du conflit russo-ukrainien
- Débats au Congrès américain sur le soutien à l'Ukraine
- Réactions attendues de la Russie et des alliés européens
Conclusion : Cette nouvelle aide militaire démontre la détermination des États-Unis à soutenir l'Ukraine dans sa lutte pour la souveraineté. Cependant, elle soulève également des questions sur la durée et l'intensité de l'engagement américain dans ce conflit prolongé.
Dans une escalade significative, le président américain Joe Biden a autorisé l'Ukraine à utiliser des armes américaines pour frapper des cibles russes dans la région de Kharkiv, mais uniquement à des fins défensives.
Les détails de cette décision
- Un responsable américain a déclaré que Biden a donné l'ordre à son équipe de permettre à l'Ukraine d'utiliser des armes américaines pour "contre-attaquer dans la région de Kharkiv" lorsque les forces russes les attaquent ou se préparent à le faire.
- Cependant, les États-Unis continuent de s'opposer à des frappes ukrainiennes en profondeur sur le territoire russe. L'autorisation se limite donc à des actions défensives autour de Kharkiv.
- Cette décision marque un changement de politique majeur, les États-Unis n'ayant jusqu'à présent pas autorisé l'utilisation d'armes américaines pour frapper des cibles en Russie, même pour l'autodéfense.
Contexte et enjeux
- Kharkiv, deuxième plus grande ville d'Ukraine, est la cible d'une offensive russe visant à créer une "zone tampon", selon Poutine.
- Les autorités ukrainiennes affirment avoir repoussé cette offensive pour l'instant, mais les combats restent intenses dans la région.
- Cette décision américaine vise à renforcer les capacités défensives de l'Ukraine face aux attaques russes autour de Kharkiv.
- Cependant, elle risque d'être perçue par Moscou comme une nouvelle escalade du conflit et pourrait susciter des représailles.
Si cette autorisation reste limitée géographiquement, elle marque une étape supplémentaire dans l'implication militaire américaine et soulève des interrogations sur les risques d'escalade avec la Russie. Le défi sera de trouver un équilibre entre le soutien à l'Ukraine et la gestion d'un conflit potentiellement incontrôlable.
Un tournant majeur dans le soutien américain à l'Ukraine
La décision du président Joe Biden d'autoriser l'Ukraine à utiliser des armes américaines pour frapper des cibles en profondeur sur le territoire russe marque un changement significatif dans la stratégie américaine. Cette autorisation, révélée par des sources proches du dossier, pourrait considérablement modifier la dynamique du conflit.
Les implications stratégiques de cette décision
- Portée des frappes : L'Ukraine pourrait désormais viser des objectifs jusqu'à 300 km à l'intérieur du territoire russe, selon les experts militaires.
- Types d'armes concernées : Les missiles ATACMS à longue portée et les drones de combat avancés seraient inclus dans cette autorisation.
- Cibles potentielles : Bases militaires, dépôts de munitions et centres de commandement russes en territoire occupé et en Russie même.
Le contexte politique américain
Cette décision intervient dans un contexte politique tendu aux États-Unis :
- Timing crucial : À deux mois de la passation de pouvoir potentielle, Biden cherche à consolider le soutien à l'Ukraine.
- Opposition républicaine : 70% des électeurs républicains sont opposés à l'envoi d'aide supplémentaire à l'Ukraine, selon un récent sondage Gallup.
- Débat au Congrès : Le package d'aide de 61 milliards de dollars pour l'Ukraine est actuellement bloqué au Congrès.
Réactions internationales
- Russie : Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a qualifié cette décision d'"extrêmement dangereuse et provocatrice".
- OTAN : Le secrétaire général Jens Stoltenberg a appelé à la "prudence" tout en réaffirmant le soutien de l'alliance à l'Ukraine.
- Union européenne : La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a déclaré que l'UE "reste solidaire de l'Ukraine" mais n'a pas commenté directement la décision américaine.
Analyse des experts
Selon le Dr. Anna Kowalczyk, experte en relations internationales à l'Université de Varsovie : "Cette décision pourrait être un game-changer, mais elle comporte aussi des risques d'escalade significatifs. Elle met en lumière le dilemme occidental entre soutien à l'Ukraine et évitement d'une confrontation directe avec la Russie."
Cette autorisation soulève des questions cruciales sur l'évolution du conflit et sur la position future des États-Unis vis-à-vis de l'Ukraine, notamment en cas de changement d'administration. Elle pourrait marquer le début d'une nouvelle phase plus intense et plus risquée du conflit.
Le discours sur l'état de l'Union, un moment crucial de la vie politique américaine, a été l'occasion pour le président Joe Biden de présenter sa vision et ses priorités devant le Congrès, le jeudi 7 mars. Dans un discours largement suivi et scruté, Biden a abordé une multitude de sujets, mais a particulièrement mis l'accent sur deux thèmes brûlants : l'Ukraine et son prédécesseur, Donald Trump, dans le contexte de l'élection présidentielle de novembre prochain.
Une focalisation sur l'Ukraine
La crise en Ukraine a occupé une place prépondérante dans le discours de Biden. Alors que les tensions entre la Russie et l'Ukraine restent vives, le président américain a affirmé l'engagement des États-Unis à soutenir fermement l'intégrité territoriale de l'Ukraine et à défendre ses intérêts face à l'agression russe. Biden a souligné la nécessité pour la communauté internationale de rester unie et de faire preuve de fermeté face aux actions déstabilisatrices de la Russie dans la région.
Jusqu'à présent, le président américain Joe Biden avait catégoriquement interdit à l'Ukraine d'utiliser les armes fournies par les États-Unis pour frapper des cibles sur le territoire russe, par crainte d'une escalade menant à la Troisième Guerre mondiale.
Cependant, face à la nouvelle stratégie russe qui consiste à positionner des armes de l'autre côté de la frontière pour bombarder l'Ukraine depuis la Russie, un débat s'est ouvert au sein de l'administration Biden.
La proposition d'Antony Blinken
Le secrétaire d'État Antony Blinken a proposé d'autoriser l'Ukraine à utiliser les armes américaines pour frapper les sites de lancement de missiles et d'artillerie situés juste de l'autre côté de la frontière russe. Une idée soutenue par le président ukrainien Zelensky, qui dénonce l'"énorme avantage" accordé à la Russie.
Une fête marquée par l'espoir et la résilience
Le 24 août 2024, les Ukrainiens réfugiés à Lourdes ont célébré les 33 ans de l'indépendance de leur pays, loin de leur terre natale, mais avec un esprit indéfectible. Cette journée a été l'occasion de prier et de chanter, tout en nourrissant l'espoir d'un retour imminent et d'une victoire sur l'envahisseur.
Un symbole d'unité nationale
- Discours de Volodymyr Zelensky: Le président ukrainien a salué le "peuple libre" d'Ukraine, soulignant la détermination du pays à défendre son indépendance face à l'agression russe.
- Rassemblements à Lourdes: Les réfugiés se sont réunis pour exprimer leur solidarité et leur désir de retourner dans un pays libre.
Le contexte historique de l'indépendance
L'indépendance de l'Ukraine, proclamée en 1991, a été le résultat d'un long combat pour l'autodétermination. Ce jour est devenu un symbole fort de l'identité nationale ukrainienne.
Un héritage à préserver
- La mémoire des luttes passées: Les Ukrainiens se rappellent des sacrifices consentis pour obtenir leur souveraineté.
- Les défis actuels: La guerre en cours met à l'épreuve cette indépendance, mais renforce également la volonté de la nation.
Perspectives d'avenir
La célébration de l'indépendance en terre étrangère souligne la résilience du peuple ukrainien. Alors que la guerre continue, l'espoir d'un retour et d'une reconstruction demeure fort.
Un appel à la communauté internationale
Les Ukrainiens en exil appellent à un soutien accru de la communauté internationale pour mettre fin à l'agression et restaurer la paix. La solidarité mondiale sera cruciale pour l'avenir de l'Ukraine et la réalisation de ses aspirations.
Conclusion
La célébration de l'indépendance ukrainienne à Lourdes est un puissant témoignage de la force et de la détermination du peuple face à l'adversité. En dépit des défis actuels, l'esprit d'unité et d'espoir perdure. Les Ukrainiens, qu'ils soient sur leur terre ou en exil, continuent de se battre pour leur liberté et leur identité. La communauté internationale doit rester attentive et engagée pour soutenir cette lutte légitime, car l'avenir de l'Ukraine dépend non seulement de ses citoyens, mais aussi de la solidarité mondiale.
Il est très probable que Kamala Harris poursuivra la politique de fermeture de l'administration Biden envers la Russie. En tant que vice-présidente, elle a été étroitement associée aux décisions concernant la Russie et l'Ukraine, et n'a pas montré de divergence significative avec la ligne de Biden.
Position sur la guerre en Ukraine
Kamala Harris a exprimé un soutien fort à l'Ukraine depuis le début du conflit. Elle considère l'invasion russe comme une menace pour l'ordre international et la sécurité européenne. Ses déclarations passées indiquent qu'elle est favorable à :
- Maintenir et éventuellement renforcer les sanctions contre la Russie
- Continuer le soutien militaire et financier à l'Ukraine
- Travailler en collaboration étroite avec les alliés européens pour contrer l'agression russe
Implications pour les relations russo-américaines
Si Harris devient présidente, il est peu probable qu'on assiste à un événement significatif des relations avec la Russie. Elle maintiendra probablement une position ferme sur :
- Les questions de droits de l'homme en Russie
- L'intégrité territoriale de l'Ukraine
- La lutte contre l'ingérence russe dans les processus démocratiques occidentaux
Conclusion
Kamala Harris ne représente pas un « bon ticket » pour la Russie dans le sens où elle ne devrait pas apporter de changement majeur à la politique américaine actuelle. Elle est susceptible de maintenir une ligne dure envers Moscou, en continuité avec l'approche de l'administration Biden. Cependant, comme toute nouvelle administration, il pourrait y avoir des nuances ou des ajustements tactiques dans la manière de gérer les relations avec la Russie.
Les usines du Donbass et les mines ont été le centre industriel de l'Union soviétique, puis de l'Ukraine. Une partie d'entre elles est depuis huit ans passée sous surveillance des séparatistes pro-russes. Au moment où les Européens cherchent à se passer des matières premières russes telles le gaz et le pétrole, l'armée russe quant à elle, a organisé une visite d'une de ces mines, Dolzhanskaya Capital, lors d'un voyage de presse.
Des dizaines de chauffeurs routiers polonais ont bloqué lundi une route près du poste frontière entre la Pologne et l'Ukraine à Dorohusk pour protester contre les lois relatives au transport international entre Kiev et l'UE.
L'Ukraine a accusé ce vendredi la Russie d'avoir tué 23 personnes, des civils faisant la queue pour recevoir de l'aide humanitaire, au cours d'un bombardement dans la région de Zaporijjia (sud) que les russes occupent en partie. " L'ennemi a lancé une attaque à la roquette contre un convoi humanitaire de civils, les gens faisaient la queue pour se rendre dans la zone temporairement occupée, aller à la rencontre des proches, recevoir de l'aide" a indiqué sur Telegram le gouverneur régional ukrainien, Oleksandre Staroukh qui a précisé qu'il y aurait 23 morts et 28 blessés.
Une lueur d'espoir brille en Ukraine au 50e mois de guerre. Kiev conteste des avancées dans l'Est du pays, particulièrement l'entrée de ses troupes dans la ville passe-partout de Koupiansk, qui se situe sur des routes de ravitaillement de l'armée russe. Il est question d'une nouvelle étape dans la récente riposte éclair de l'Ukraine qui lui a permis de récupérer des surfaces entières du territoire. Une poussée qui est appuyée par plusieurs associations de volontaires Ukrainiens.
Récemment, l'un des principaux responsables des séparatistes pro-russes de l'est de l'Ukraine, Denis Pouchiline, a accepté une situation « difficile » sur le front face à la contre-offensive ukrainienne, tout en assurant que les forces russes « ne lâchent pas prise». Dans la région de Donetsk, la pression militaire ukrainienne est notamment forte sur la ville de Lyman, dans l’est. C'est à ce carrefour ferroviaire précieux segment également de la rivière Oskil, que les forces ukrainiennes ont réussi à franchir en beaucoup endroits.
Des référendums sur l'appartenance à la Russie de ces territoires conquis par les forces russes et pro-russes sont toujours attendus d'ici à l'automne. Sur le terrain, la situation sécuritaire reste, elle, trop diverse.
Les récents échanges entre Vladimir Poutine et Viktor Orbán concernant la situation en Ukraine mettent en lumière les tensions croissantes au sein de l'Union européenne face à la guerre en cours. Ces discussions révèlent non seulement les divergences politiques au sein du bloc européen mais aussi les défis géopolitiques auxquels il doit faire face.
Contexte géopolitique
La guerre en Ukraine a provoqué une fracture au sein de l'UE, certains États membres appelant à un soutien militaire accru tandis que d'autres prônent une approche plus prudente vis-à-vis de Moscou. Orbán, souvent perçu comme un allié stratégique de Poutine, a récemment exprimé son désir d'une meilleure coopération économique tout en maintenant une position ambiguë sur le soutien militaire à l'Ukraine.
Détails des échanges
- Thèmes abordés :
- Coopération économique entre la Hongrie et la Russie
- Position hongroise sur les sanctions contre Moscou
- Appels à un dialogue direct avec Kiev
- Réactions internationales :
- L’OTAN a exprimé ses préoccupations quant aux intentions russes dans la région.
- Des pays comme la Pologne et les États baltes condamnent toute forme d'apaisement envers Moscou.
Implications pour l'Union européenne
- Division interne :
- La position pro-russe d'Orbán pourrait exacerber les tensions au sein du Conseil européen.
- Des appels croissants émergent pour réexaminer le rôle de Budapest au sein de l'UE si elle continue à s’aligner sur Moscou.
- Stratégies diplomatiques :
- L'UE doit naviguer habilement entre ses intérêts économiques avec certains États membres tout en maintenant une ligne ferme contre l'agression russe.
- La nécessité d'une politique étrangère cohérente devient impérative alors que le conflit ukrainien se prolonge.
- Conséquences économiques :
- Les sanctions contre la Russie ont eu un impact significatif sur l'économie européenne, augmentant le coût énergétique et provoquant une inflation galopante.
- Orbán a plaidé pour un assouplissement des sanctions afin de protéger l'économie hongroise déjà fragilisée par ces mesures.
Conclusion
Les échanges entre Poutine et Orbán illustrent non seulement les tensions géopolitiques croissantes autour du conflit ukrainien mais aussi les défis internes auxquels fait face l'Union européenne. Alors que certains États membres appellent à une réponse ferme contre Moscou, d'autres adoptent une approche plus conciliatoire qui pourrait compromettre l'unité européenne face à cette crise majeure. Il est essentiel que l'UE trouve un équilibre délicat entre ses intérêts économiques nationaux et sa responsabilité collective envers la sécurité régionale. La manière dont elle gérera ces tensions internes aura un impact durable non seulement sur sa crédibilité internationale mais aussi sur sa capacité à faire face efficacement aux défis géopolitiques futurs dans un monde où chaque décision compte davantage que jamais.
Monsieur le Président,
Dans votre lettre du 23 juin 2024, vous promettez un changement profond dans la manière de gouverner, reconnaissant le "malaise démocratique" actuel. Vous vous engagez à apporter des "réponses beaucoup plus fortes et fermes" sur des sujets tels que l'insécurité et l'impunité, et à lutter contre toutes les formes de discrimination. Cependant, il semble que vous n'ayez pas saisi les véritables préoccupations des Français.
Un penchant à droite déconcertant
Les Français vous ont élu en espérant un centriste équilibré, mais votre virage à droite a déçu beaucoup de vos électeurs. Votre soutien aveugle et déraisonné à l'Ukraine, un pays loin d'être un modèle de démocratie et de vertu, suscite des interrogations. De plus, vous confondez l'extrême droite et la gauche radicale, ce qui ne fait qu'accentuer la polarisation politique.
Une dérive autoritaire inquiétante
Votre gouvernance est perçue comme de plus en plus autoritaire, avec une restriction des libertés publiques et un usage abusif de la violence policière et administrative contre les citoyens. Cette dérive monarchique et solitaire du pouvoir vous fait apparaître comme omniscient et omnipotent, éloigné des réalités quotidiennes des Français.
Une politique sociale défaillante
Vous refusez de voir les conséquences de vos politiques non sociales, qui aggravent la paupérisation des jeunes et des personnes âgées, et mènent à la dégradation des services sociaux, des hôpitaux et du logement. Les Français attendent des actions concrètes pour améliorer leur quotidien, pas des promesses vagues et des discours éloquents.
Un appel à la réalité
Monsieur le Président, il est encore temps de rectifier le tir. Vous risquez de passer à l'histoire comme celui qui a gouverné pour les intérêts des puissants, au détriment du petit peuple. Les Français veulent un président à leur écoute, capable de partager le pouvoir et de respecter les opinions divergentes. Si vous souhaitez regagner leur confiance, il est impératif de changer de cap et de répondre véritablement à leurs attentes. Ne vous contentez pas de promesses. Agissez pour le bien de tous les Français, et non pour une élite restreinte. Le temps presse, et l'histoire ne sera pas indulgente envers ceux qui auront ignoré les appels à la justice sociale et à l'équité.
Très Respectueusement,
Christian Sabba Wilson, éditorialiste journal Omondo
Ce vendredi 30 septembre, le Kremlin a organisé une grande cérémonie à Moscou, pendant laquelle le président russe, Vladimir Poutine a officialisé en grande pompe le ralliement à la Russie des quatre régions de l’est de l’Ukraine, Kherson, Zaporijjia, Donetsk et Louhansk, alors que l’effroi monte sur les conséquences qu’entraine cet acte d’annexion inédite de la part d’une grande puissance membre du Conseil de sécurité des Nations unies. À Kiev, les dirigeants et l’opinion ne doutent plus à évoquer le risque d’un référé à l'arme nucléaire de la part de Moscou.