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Fête du cinéma : la 40e édition plombée par la canicule et le manque de blockbusters

Fête du cinéma : la 40e édition plombée par la canicule et le manque de blockbusters

La Fête du cinéma, événement populaire célébrant chaque année la diversité du 7e art en France, a connu une 40e édition morose. Avec seulement 3 millions de spectateurs entre le 29 juin et le 2 juillet, la fréquentation est en net recul par rapport à 2024. La canicule persistante et l’absence de films “locomotives” expliquent ce désamour passager, mais interrogent aussi sur l’avenir du cinéma en salle à l’heure des plateformes et des bouleversements climatiques.

1. Un rendez-vous boudé par le public

Traditionnellement, la Fête du cinéma attire des millions de Français grâce à des tarifs réduits et une programmation éclectique. Cette année, la chaleur exceptionnelle a vidé les salles : de nombreux spectateurs ont préféré rester à l’abri ou profiter des espaces climatisés des centres commerciaux.
Les exploitants de salles, déjà fragilisés par la crise sanitaire et la concurrence du streaming, redoutent une érosion durable de leur public.

2. L’absence de blockbusters : un manque d’attractivité

Le calendrier des sorties n’a pas joué en faveur de l’événement. Aucun film à gros budget, ni production internationale majeure n’était à l’affiche, limitant l’effet d’entraînement habituel.
Les films d’auteur et les productions françaises, bien que salués par la critique, peinent à attirer un large public en l’absence de têtes d’affiche ou de franchises populaires.

3. La concurrence des plateformes et la mutation des usages

Le développement des plateformes de streaming a profondément modifié les habitudes de consommation culturelle. De plus en plus de spectateurs privilégient le confort de leur domicile, la flexibilité du visionnage et la diversité des catalogues.
Les professionnels du secteur s’interrogent sur la capacité du cinéma en salle à se réinventer pour reconquérir les jeunes générations et fidéliser un public volatil.

4. Les défis climatiques : une nouvelle donne pour la culture

La canicule, désormais récurrente, pose un défi inédit aux organisateurs d’événements culturels. Les salles non climatisées deviennent inaccessibles, tandis que les festivals et projections en plein air sont menacés par les vagues de chaleur.
Les acteurs du secteur appellent à des investissements dans la rénovation énergétique et à une adaptation des infrastructures pour garantir le confort des spectateurs.

5. Quelles perspectives pour le cinéma en salle ?

Malgré ce coup d’arrêt, la Fête du cinéma reste un rendez-vous essentiel pour la promotion du 7e art et la découverte de nouveaux talents. Les professionnels misent sur la rentrée et la sortie de films très attendus pour relancer la fréquentation.
Des initiatives locales, des avant-premières et des rencontres avec les équipes de films sont prévues pour renforcer le lien entre les salles et leur public.

 

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