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Trump ordonne de nouvelles opérations anti-immigration dans les grandes villes US

Trump ordonne de nouvelles opérations anti-immigration dans les grandes villes US

Un virage sécuritaire à l’approche de la présidentielle

Le 16 juin 2025, Donald Trump, de retour au premier plan politique américain, a ordonné une série d’opérations anti-immigration d’envergure dans trois des plus grandes métropoles du pays : Los Angeles, Chicago et New York. Cette décision, annoncée en pleine nuit par communiqué, marque un durcissement spectaculaire de la politique migratoire américaine à l’approche de la campagne présidentielle de 2026.

Des opérations coordonnées, un message politique fort

Selon le département de la Sécurité intérieure (DHS), ces opérations mobilisent des centaines d’agents de l’ICE (Immigration and Customs Enforcement), appuyés par des forces locales. L’objectif affiché : interpeller les personnes en situation irrégulière, démanteler les réseaux de passeurs et « rétablir l’ordre » dans des quartiers présentés comme « gangrenés par l’immigration illégale ». Les premiers bilans font état de plus de 2 000 interpellations en 48 heures, principalement dans les quartiers populaires et les zones industrielles.

Trump, fidèle à sa rhétorique, a déclaré sur X : « L’Amérique aux Américains ! Nous reprenons le contrôle de nos frontières et de nos villes. » Il accuse ses adversaires démocrates de « laxisme » et promet de « rétablir la loi et l’ordre » s’il est réélu.

Des réactions contrastées dans la société américaine

La décision a immédiatement suscité des réactions passionnées. Les partisans de Trump saluent une mesure « courageuse » et « nécessaire » face à ce qu’ils perçoivent comme une crise migratoire incontrôlée. À l’inverse, les associations de défense des droits humains, les élus démocrates et de nombreux maires dénoncent une « chasse à l’homme » et une politique de la peur.

À New York, le maire a refusé de coopérer avec les agents fédéraux, invoquant la tradition de « sanctuary city ». À Los Angeles et Chicago, des manifestations de soutien aux migrants ont rassemblé plusieurs milliers de personnes, exigeant la fin des arrestations massives et la régularisation des travailleurs sans-papiers.

Un climat de tension dans les quartiers visés

Sur le terrain, la peur s’est installée. De nombreux commerces ont fermé, des parents n’osent plus envoyer leurs enfants à l’école, et les services sociaux rapportent une hausse des demandes d’aide psychologique. Les réseaux sociaux se sont enflammés sous les hashtags #StopTheRaids et #ImmigrantsAreWelcome, tandis que les opposants dénoncent des méthodes « brutales » et « traumatisantes ».

 

Des vidéos circulent montrant des descentes nocturnes, des familles séparées, des arrestations musclées. Les ONG alertent sur les risques de violations des droits fondamentaux et sur l’impact de ces opérations sur la cohésion sociale et la sécurité publique.

Un enjeu électoral majeur

Pour Trump, cette offensive est aussi un calcul politique. En durcissant le ton sur l’immigration, il tente de mobiliser sa base et de mettre en difficulté l’administration démocrate, accusée d’inaction. Les sondages montrent que la question migratoire reste l’une des principales préoccupations des électeurs, notamment dans les États clés du Midwest et du Sud.

Les démocrates, eux, peinent à trouver une réponse unifiée. Certains prônent la fermeté, d’autres insistent sur l’intégration et la régularisation. La question divise jusque dans les rangs progressistes, entre défense des droits humains et préoccupations sécuritaires.

Des conséquences internationales et économiques

La politique migratoire américaine a des répercussions au-delà des frontières : plusieurs pays d’Amérique latine, dont le Mexique et le Guatemala, ont protesté contre les arrestations massives de leurs ressortissants. Les envois de fonds des migrants, essentiels pour l’économie de nombreux pays, pourraient chuter.

Les milieux économiques américains s’inquiètent également : de nombreux secteurs, de l’agriculture à la restauration, dépendent de la main-d’œuvre immigrée. Les experts redoutent une hausse des prix et des pénuries de main-d’œuvre.

Conclusion : l’Amérique à la croisée des chemins

Les nouvelles opérations anti-immigration ordonnées par Trump plongent les États-Unis dans un climat de tension et de division. La question migratoire, loin d’être réglée, s’impose comme un enjeu central de la campagne 2026. L’avenir du pays dépendra de sa capacité à concilier sécurité, humanité et cohésion sociale.

États-Unis, New York, droits humains, Los Angeles, présidentielle 2026

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